Une équipe de professionnels experte dans le domaine des maladies neurologiques à impact cognitif et comportemental est à votre disposition pour vous recevoir en consultation.
Quels professionnels ?
Vous pouvez être reçu en fonction de la question posée et de la demande de votre médecin référent, par un neurologue, un(e) neuropsychologue, un(e) psychologue clinicien(ne) un(e) orthophoniste, un(e) infirmière référent(e) d’éducation à la santé, une assistante sociale, un membre de l’équipe de recherche.
Quels sont les outils du diagnostic ?
Le diagnostic repose sur un faisceau d’arguments cliniques:
– Les éléments issus de l’entretien avec le patient et son proche, type des troubles, mode d’installation et de progression sont précieux. Il est très important de pouvoir confronter ce que rapporte le patient à l’observation d’une personne extérieure qui le connaît bien. C’est pourquoi nous demandons souvent que le patient vienne accompagné d’une personne qui lui est proche.
– L’examen neurologique met en évidence parfois des signes qui orientent vers une hypothèse diagnostique.
– Le bilan Neuropsychologiques permet à l’aide de tests d’objectiver, ou non, les difficultés ressenties et de définir un profil qui peut orienter vers un diagnostic
– L’évaluation psychologique évalue l’impact des facteurs tels que l’anxiété, le stress ou encore d’éléments du registre dépressif, et oriente également le diagnostic
Quels sont les principaux examens complémentaires qui peuvent être demandés par le neurologue ?
– Un scanner ou une IRM (Imagerie par résonance magnétique) cérébrale, qui permet de visualiser la structure du cerveau.
– Une scintigraphie cérébrale (SPECT ou PET) qui permet d’avoir une image de l’activité cérébrale.
– Une ponction lombaire pour le dosage des biomarqueurs d’affection neurodégénératives dans le liquide céphalorachidien. La ponction lombaire consiste en un prélèvement de liquide céphalorachidien (le liquide qui circule dans l’ensemble du système nerveux central, cerveau et moelle épinière) Ce liquide est au contact du cerveau et reflète les changements dus à certaines maladies cérébrales. Le prélèvement est réalisé au niveau du bas de la colonne vertébrale, bien en dessous de la moelle épinière, dans une sorte de « réservoir » du liquide, à l’aide d’une aiguille fine.
L’amélioration des techniques anesthésiques (péridurales…) a considérablement bénéficié à cette technique désormais entrée dans la pratique clinique courante. Le prélèvement ne dure que quelques minutes mais il est généralement demandé ensuite de rester allongé au moins 2 heures et de boire au minimum un litre de liquide. Ces consignes permettent en général d’éviter des maux de tête ou autre conséquence après la ponction lombaire. Ce prélèvement se fait dans le cadre d’un hôpital de jour. Il est réalisé par un médecin. Une pommade à visée antalgique est appliquée avant le geste.
– Un Electro-encéphalogramme.
– Un enregistrement des mouvements oculaires.
– Un enregistrement du sommeil (polysomnographie) pour rechercher certains troubles du sommeil pouvant affecter les capacités attentionnelles et mnésiques.
Ces examens peuvent être effectués en ambulatoire, lors d’un bilan en hôpital de jour, ou lors d’une hospitalisation de semaine.